Von Tronje

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15 sujets de 16 à 30 (sur un total de 41)
  • en réponse à : Tannhauser en français #2488

    Von Tronje
    Participant

    Wagner ne voulait pas d‘un ballet.

    Imposé par la direction, placé au premier acte, il entrainât le scandale et la chute que l’on sait.
    Dans cette résurrection après plus de 80 ans d’absence ce ballet, attendu, est supprimé visuellement !
    Remplacé par une gestuelle en adéquation avec une image façon fumerie d’opium.
    Seulement… Une longue ouverture suivie d’une longue scène avec des chanteurs muets…
    Wagner avait raison et ce ballet reste un problème, même si le metteur en scène a déployé des trésors d’ingéniosité pour rendre ces longueurs supportables sans les danseurs classiques qui l’auraient daté par leur style.

    Pour une fois les projections se justifient en réinsérant l’œuvre dans le présent, en évitant le coté exhumation muséale, en rendant la version française contemporaine et, surtout, viable.
    De même ce que j’avais trouvé inepte (le suicide de l’héroïne) et qui peut être une façon de matérialiser le martyre que s’inflige Elisabeth pour un public peu au fait de la religion chrétienne.

    Là, je me force, je pense que les spectateurs (en plus wagnériens !) ont une certaine culture et que cette fin est totalement inadéquate alors que je peux supporter de voir Wolfram qui a tout perdu suivre les nymphes de Vénus.
    Respecter les didascalies, comme le propose notre adhérente ?
    Difficile d’autant que Wagner les a changées.
    Dans le journal de Cosima il évoque le ballet, en fait une nouvelle description, plus corsée, voudrait des petits anges nus se roulant par terre pendant qu’Eros décocherait ses flèches sur des bacchantes échevelées.
    Avec l’intervention de Py lors de sa mise en scène de Lohengrin j’ai cru comprendre que Wagner était déjà responsable de la seconde guerre mondiale alors n’en ajoutons pas !

    J’ai aimé les acteurs qui ne se contentent pas de chanter leur parttion mais qui continuent de jouer lors des interventions de leurs partenaires.

    Hasard du calendrier : diffusion du Tannhäuser de Bayreuth ! J’avoue, j’ai décroché ! et n’ai fait qu’écouter.
    Je laisse donc les commentaires aux chanceux qui après des années et des années d’attente ont enfin décroché leur place (!)

    Suite à face-book (Jésus de nazareth)
    La traduction des livrets et des esquisses d’opéra non aboutis (14 en tout) fait l’objet d’un livre :
    Les Opéras imaginaires
    Philippe Godefroid
    Librairie Séguier/Archimbaud
    Mon exemplaire date de 1989, je ne sais pas si il y-a-eu des rééditions, à rechercher sur le net ?

  • en réponse à : RIGA #2435

    Von Tronje
    Participant

    Riga
    Bâton et baguette de chef d‘orchestre de Wagner.
    Je n’ai pas (encore) trouvé l’histoire de ce surprenant petit bâton de chef en ébène couronné d’une petite main que l’esprit gaulois a transformé non en sceptre mais, soyons républicains, en objet utilitaire plus prosaïque !
    Dans ses souvenirs Wagner écrit que l’usage était d’utiliser une baguette moyenne en bois ordinaire recouverte de papier blanc, alors que Spontini exigeait, lui, un bâton de mesure d’une longueur et d’une grosseur inusitées en ébène avec deux boules d’ivoire assez grosses aux extrémités.
    Autre différence : Spontini ne la tenait pas par un bout mais par le milieu poing fermé comme un bâton de maréchal, pas pour diriger mais pour commander !
    Ce qui semble être le cas pour le bâton offert par Louis II
    Voir les mages sur
    http://munichandco.blogspot.com/2016/12/baguette-de-chef-dorchestre-de-richard.html?spref=pi
    et plus pratique :
    https://www.opera-online.com/articles/lopera-a-la-baguette

  • en réponse à : Le Vaisseau Fantôme à l'Opéra de Riga #2433

    Von Tronje
    Participant

    Pour compléter les contributions photographiques du CNRW (sur face-book) et pour se faire une idée ou se remémorer la mise en scène du Vaisseau : taper http://www.opera.lv
    puis rechercher
    Repertuārs
    Klīstošais Holandictis
    Galerija
    Vous aurez 21 photos du spectacle.
    Cette représentation étant une reprise elle n’est plus disponible en rediffusion,
    Seuls les spectacles plus récents sont disponibles (durant environ 6 mois).
    De même en recherchant https://operavision.eu
    Choisir langue FR
    Spectacles
    Opéras
    Vous aurez de nombreux pays (Flandres/Ecosse/Irlande/Pologne/Italie/Allemagne etc…) avec 29 partenaires mettant temporairement à disposition leur travail.
    Anvers, Zagreb, Brno, Prague, Helsinki, Lille, Dublin, La Fenice, Poznàn, turin, Oslo, etc…
    Actuellement 17 opéras sont disponibles !

  • en réponse à : Wotan #2406

    Von Tronje
    Participant

    C’est vrai que pour Don Juan je suis resté au premier degré, que je n’aime pas ce personnage et je vous sais gré de me conforter dans cette idée puisque, d’après votre analyse, j’aurais l’aval de Mozart lui-même !
    Dans les années 80 la radio avait lancé une enquête nationale : Quel est le chef-d’œuvre des chefs-d’œuvre de l’opéra ?
    Verdict : 1er Don Juan, 2ème Tristan.
    Impardonnable pour un Wagnéromane enragé ! Bacquier plus tard m’a ramené à de plus justes appréciations.

    Pour Boris évidemment René Pape est tentant.
    Et puis je n’ai jamais vu sur scène que le Bolchoï.
    Version Rimski-Korsakof (avec Ognivtsev/Arkhipova puis Obraztsova, décors Fiodorevski). En 1969-70 !!!

    Je sais que la partition a été altérée, que l’acte polonais a été imposé à Moussorgski, que les décors en toiles peintes sont décriés, mais la débauche de luxe dans les costumes, les fourrures, les pièces d’or jetées par poignées au peuple misérable, le tintamarre des cloches du Kremlin ! Tape à l’œil, mauvais goût ? En tout cas un effet sidérant !

    Alors cinquante ans après, un « vrai » Moussorgski ?

    J’espère au moins que l’œuvre s’achèvera non avec la mort de Boris (le destin d’un seul homme) mais avec la scène dans la forêt de Kromy qui réinsère le peuple dans la continuité historique, où seul l’Innocent est et reste lucide : Плач, плач, русский люд, Голодный люд !

    Deux rectifications mineures
    Pour l’interprétation Chaliapine en studio 8 mn 40, en direct 12 mn soit 3mn 20 sur un air c’est plus raisonnable mais presque 30% plus long !
    Pour Lohengrin neu-neu : Procida précède Posa. (Les Vêpres 1855, Don Carlos 1867) Les deux défendent une cause qui dépasse leurs intérêts personnels, est-ce que ce côté plus politique altère les sentiments et la loyauté de Posa vis à vis de Rodrigue ? Je ne m’étais jamais posé la question.

  • en réponse à : Wotan #2402

    Von Tronje
    Participant

    Vous avez raison pour ce qui concerne les voix claires ou sombres parce que ce n’est pas un problème de tessiture mais de technique vocale.
    Si en montant une gamme vous avez la sensation que le son se déplace vers le fond du palais, larynx haut, bouche élargie, le son sera clair, plus mince. Si vous avez la sensation que le son s’étale sur le palais depuis l’arrière des incisives, larynx bas, bouche en hauteur et que le son reste projeté vers l’avant il sera plus sombre, possiblement énorme.

    Pour ce qui concerne Lohengrin vous avez aussi raison parce que c’est un personnage désincarné.
    A tel point qu’à Bayreuth ses « doigts de pieds éthérés » quittent le sol pour pouvoir se battre en duel avec Telramund, d’où l’utilité de ses ailes diaphanes que (licence poétique) j’avais prises pour celle d’une libellule. Mais au nombre de deux = diptère = mouche !
    Je n’ai pas cherché à en identifier la variété !
    Il faut que je tempère mon propos au dernier acte les lances des Brabançons avec leurs fers lumineux évoquent vaguement la mouche des couteaux Laguiole qui est aussi parfois assimilé à une abeille.

    Pour me venger de votre ‘Wotan crapule’… Je vous abandonne votre Don Juan, assassin, violeur, harceleur qui n’est sauvé que par son refus de se repentir (sur un sol 3 souvent opportunément masqué par un orchestre fort bruyant).
    Pour Boris : le problème me semble insoluble.
    Quel Boris ?
    Moussorgsky/Rimsky-korsakof 1896, 1908/Meligalis RIGA 1924/Chostakovitch 1939/Ippolitov-Ivanov 1960 ?
    Je crois qu’il faut apprécier chaque artiste et chaque incarnation à chaque fois.
    Par exemple le fameux Chaliapine entre sa mort au disque et le live de la même scène il ya une dizaine de minute d’écart !

    Pour faire pendant à votre Hannah Glawari, je confesse que j’aime bien la version Korsakof et en particulier l’acte polonais (et si !) où l’intrigue du jésuite Rangoni donne une dimension supplémentaire à l’œuvre.


  • Von Tronje
    Participant

    J’aurais eu scrupule de parler sur ce forum d‘Offenbach parce que lui et Wagner ne s’appréciaient pas vraiment.
    Mais dans son journal Cosima le 17/5/1879 indique que :
    Wagner a entendu l’Orphée d’Offenbach à Mayence dans les années 1859.
    Alors… si le maître y a assisté, tout est permis !
    Encore que… : le chœur des dieux qui rient lui rappelle le chœur de son poulailler !

    Nous mettrons cette appréciation sur le compte de la mise en scène qui souvent confond grotesque et burlesque.

    Pour le bicentenaire de la naissance (20/6/1819) plutôt que rediffuser une énième Belle Hélène ou Vie parisienne ; le Barbe-bleue avec Jean le Poulain (vocalement spécial) entraine dans un délire enthousiasmant. (Je n’ai malheureusement qu’une bande sonore techniquement médiocre). Il a aussi donné une Geneviève de Brabant de grande qualité.
    Si vous n’avez, ni le temps, ni la patience de rechercher, consacrez au moins 2 mn 27 et tapez Périchole NOVIKOVA (tipsy song).
    Je ne crois pas que vous serez déçue.


  • Von Tronje
    Participant

    Soit,
    mais alors chantons comme dans le Barbe-bleue d’Offenbach pour Boulotte et toutes celles qui lui ressembleraient : c’est un Rubens, c’est un Rubens !


  • Von Tronje
    Participant

    Wagner profiteur ?

    Je ne sache pas que l’on ait fait grief à Tchaïkovski d’avoir ‘’profité’’ des rentes de madame von Meck.
    Pourquoi alors reprocheriez-vous à Wagner d’avoir été secouru par Louis II ?

    Comme tout mécène qui a la chance d’avoir repéré un génie il a effacé ses dettes pour lui permettre de se consacrer à son art.
    Par la suite son aide en achetant la partition de l’Or du Rhin n’a pas négligé d’en acquérir les droits !
    Et si il a accordé une somme considérable pour la construction du Festspiele, financée sur sa cassette personnelle (pas par l’état), se fut sous forme de prêt à 5% dont le remboursement intégral sera finalisé le 18 juillet 1906.

    En 1871 la municipalité de Bayreuth cède gracieusement un terrain : Wagner profiteur ?
    Le théâtre : 1974 places, 35 représentations, 69090 repas, combien de nuitées ? Combien de personnes travaillent grâce à ce Festival ?
    Vous comprenez que si j’approuve les bénéfices réciproques je récuse le coté profiteur-parasite.

    Alors oui, Wagner à peut-être utilisé tous les moyens possibles pour arriver à créer son œuvre et mais c’est elle qui en a tiré profit.
    Et nous par après !

    P.S. J’ai lu avec plaisir dans votre intéressant compte-rendu de la Walkyrie que finalement vous me rejoigniez sur le fait que la voix peut transcender le physique.

  • en réponse à : RIGA #2355

    Von Tronje
    Participant

    Riga, suite pour les curieux.

    Il semblerait que le compositeur Bertrand Roulet, admirateur de Wagner, ait eu accès à Wahnfried à un portefeuille (WWV107 ?) regroupant des brouillons et esquisses de Wagner ainsi qu’à des lieds répertoriés mais non encore disponible à l’écoute et que le baryton-basse Philippe Huttenlocher ait accepté d’en assurer la recréation mondiale.
    Pour ce qui concerne Riga il chante le thème du chant funèbre pour les obsèques de Julie von Holtei (l’œuvre complète répertoriée comme œuvre pour chœurs, crée le 4/01/1839 à la Jakobi Kirchhof de Riga WWV51 est réputée perdue).
    Pour les ‘’wagnériens’’ – s’il en est ?! –
    Vous aurez aussi :
    wilkommen in Wahnfried, du heil’ger Christ. (WWV112)
    Es ist bestimmt in Gottes Rat. (WWV92)
    Der Worte viele sind gemacht. (Kraft-Lied WWV105)
    Ihr Kinder, geschwinde, geschwinde. (dernier n° d’opus du catalogue WWV113)

    Ce ne sont aussi parfois que quelques notes mais si vous (chantez-jouez) : sol, sol, mi bémol//fa, fa, fa, ré
    Tout un monde s’ouvre à vous ! alors ?…

    N.B. Bertrand Roulet s’est aussi servi de ce matériel pour composer une Wahnfried-symphonie.
    Tout cela est facilement accessible, Quel en est votre sentiment ?


  • Von Tronje
    Participant

    Vous avez élargi le champ de mes remarques.
    « Qui payait ? »
    Cette question m’a remémoré un article sur Wagner vieillissant se transformant, inondée de parfums et couvert de soieries, en une sorte de sybarite entretenu.
    Ce qui n’est pas cohérent vous me l’accorderez avec ces 60 mètres de tissu, avec cet homme qui prise, qui va boire du cognac dans un café de Bayreuth au point de contrarier Cosima.
    Je ne souhaitais que prévenir des idées malignement répandues.

    De même Wagner était-il radin ?
    Quand on est couvert de dettes, que l’on déménage à la cloche de bois, que l’on fuit les huissiers,
    il est difficile d’être prodigue !
    Et cependant, même au comble de la misère Wagner a gardé avec lui son terre-neuve (minimum 600 g de viande par jour !) il aurait pu faire des économies.
    Plus tard, je soupçonne Cosima de tenir les cordons de la bourse.
    Wagner a plus la réputation de dépenser à tort et à travers que d’être économe.
    Me l’accorderez-vous aussi ?

    Wagner était-il profiteur ?
    C’est encore un autre sujet qui mériterait de longs développements.
    Profiter de quoi ?
    Profiter de qui ?
    Qui profite de qui ?
    Sans Wagner que serait Louis II ? Que serait Nietzsche ? Que serait Tristan ?

  • en réponse à : RIGA #2304

    Von Tronje
    Participant

    Sans doute von Tronje est-il plus pusillanime que Hagen et
    qu’il n’a pas non plus le courage d’un Nietzsche pour fuir Bayreuth après certaines mises en scène et d’en faire un compte-rendu.

    De Judith Gautier je ne connaissais que « Le Troisième rang du collier » et la seule chose que j’aurais pu dire à la conférencière Cécile Leblanc était hors sujet : « votre livre sur Proust m’a poussé à relire La Recherche et j’y ai pris grand plaisir, alors merci Madame ».
    Mais qui cela aurait-il intéressé ?

  • en réponse à : RIGA #2298

    Von Tronje
    Participant

    Les envois de Judith Gautier.

    « J’ai fait jadis le coup de poing
    Pour Wagner alors point au point,… »

    Il me faut reprendre le combat de Verlaine ! Après cette conférence qui remet en perspective la vie de Wagner à partir de Triebschen et dont nous aurons le compte-rendu dans la lettre du Cercle une des questions, post exposé, soulevée était :
    « Sur un plan prosaïque, qui payait les envois de Judith ?»
    Je ne veux pas faire d’implication mais j’y entends une certaine suspicion !

    Le 12/12/1877 Il écrit à Judith et Catulle
    Concernant l’Oupnekhal, Le Baghavat-Gita et le Mahabarata
    Voudriez-vous bien prendre ces livres chez le libraire, me faire dire le prix exact pour que je vous envoie l’argent.

    Le 1/10/1877 A Judith
    En cachette de Cosima : « qui ne veux pas que je dépense de l’argent pour cela »
    Je vous envois (sic) par un mandat de poste 62 fr pour un très joli sachet, garni, en soie
    Pour l’anniversaire de Daniella.

    Le 18/11/1877
    Il fait parvenir 1000 fr pour : des pantoufles pour Cosima, un flacon en cristal, une lorgnette d’opéra et 40 à 60 mètres de tissu rose.
    Le satin rose n’était pas que pour une robe de chambre, des coupons de 60 mètres pour Wagner plutôt petit : il aurait disparu étouffé !
    Si les parfums étaient réclamés en grande quantité, c’était pour provisionner l’année (18/11/1877)
    et accessoirement Wagner précise qu’il n’a pas un odorat très sensible (30/11/1877)

    Le 11ou12/12/1977
    Je vous fais envoyer encore 500 fr
    Pour un flacon très beau pour égaler Cosima dans ses excès qui m’a fait cadeau d’une tabatière du XVI siècle.

    Je n’ai pas relu la totalité de la correspondance de Wagner, Judith, Cosima,
    mais ces exemples suffisent je crois à dissiper tout doute : Wagner ne recevait pas de cadeaux indus !

  • en réponse à : RIGA #2267

    Von Tronje
    Participant

    Riga, précision
    Il arrive que l’on cherche bien loin ce que l’on a sous les yeux !
    Vous pouvez retrouver la reproduction de la photographie de l’affiche de ce fameux concert ainsi que celle de la représentation du 11 avril 1839 de Preciosa (musique de Weber) dans le volume : Wagner une étude documentaire, (nrf/Gallimard 1976)
    Ce sont bien les œuvres de Wagner qui ont été jouées.
    Le concert s’achevait non par l’ouverture de La Défense d’aimer, mais par « Nicolai » (avec un i) hymne populaire.
    C’est bien Minna Wagner qui interprétait un monologue, celui de « Die Jungfrau von Orleans ».
    Sa sœur, mademoiselle Planer, chantait dans le final d’Obéron et en seconde partie c’est V. Holtei lui-même qui disait un poème de Schiller « Das Lied von der Glocke ».
    Enfin, ce concert où fut crée Rule Britannia n’aurait pas eu lieu le 19 mars 1838 mais si j’ai bien traduit le bulletin du RWVI, le 19 mars 1838… du : calendrier russe !
    Je renonce à chercher à convertir ! Finalement je conseille de revenir à l’écoute des deux ouvertures de concert WWV 20 et 27 et des deux entractes tragiques WWV 25 qui précèdent la période Riga et que l’on peut maintenant se procurer facilement.

  • en réponse à : RIGA #2265

    Von Tronje
    Participant

    Riga, suite
    Pour les curieux.
    Pratiquement presque toutes les œuvres de la période Riga sont accessibles.
    Le WWV 45 « Gebet » Aria de basse pour « Die Schweizerfamilie » est réputé perdu d’après le dictionnaire encyclopédique Wagner.
    En faisant des recherches sur cette « Famille suisse » de Josep Weigl, je suis arrivé sur la conférence
    d’un musicologue de Turin Paolo Bovino.
    Il semblerait que la partition de cet air : Ach wir treiben mit der Armen / ein gewagtes, kühnes Spiel
    ait été retrouvé
    et il en propose un enregistrement. (vers 56 mn)
    Le chanteur n’esquive pas les difficultés et j’ai repensé à la problématique soulevée par Mr Clym
    sur la raréfaction des basses profondes.
    Berlioz propose des pistes liées à la taille trop grande de la salle, à un diapason plus élevé et un orchestre plus bruyant, il peste même contre l’introduction du tam-tam.
    Ce qui nous ramène à Riga où Wagner très impressionné par la partie de tam-tam dans une œuvre de Spohr a failli en faire l’usage dans ses compositions !
    Il ya renoncé, peut-être échaudé par son ouverture dite du coup de timbale qui provoqua l’hilarité du public.
    Ils avaient probablement tous deux raison.

  • en réponse à : Tristan und Isolde à l’Opéra-Bastille #2141

    Von Tronje
    Participant

    Frau Minne kenntest du nicht?
    Il n’y a aucune substance dans le philtre !
    Il n’y a eu que le regard de Tantris.
    « Er sah mir in die Augen »…
    Isolde laisse retomber l’épée, le drame est noué.
    L’inhibition tombera uniquement parce qu’ils penseront être près de mourir. Alors qu’importe le monde !

    Suite à une discussion après conférence (passionnante) je confirme que Placido Domingo a bien chanté sur scène Lohengrin. C’était à Vienne en 1990 avec Cheryl Studer, Dunja Vejzovic sous la direction de Caudio Abbado (2DVD)

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