Héritage wagnérien et indépendance artistique chez Richard Strauss, par Jean-Jacques Velly

Publié le - 20h00Hôtel Bedford

Richard Strauss est vraisemblablement le compositeur qui a su le mieux gérer l’héritage wagnérien tout en s’en dégageant pour assumer sa propre esthétique musicale. Ayant conscience de sa responsabilité dans l’évolution de la tradition wagnérienne, Richard Strauss n’a cessé de rendre hommage aux apports de Wagner, affirmant, par exemple, qu’il représentait « l’alpha et l’oméga » de ses propres idées en matière de développement orchestral.

La conférence évoquera la conversion du jeune Strauss au wagnérisme, dans un environnement souvent très hostile, son implication dans le concept de la « Musique de l’Avenir » et son évolution vers un style plus personnel.

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Agrégé de l’Université et docteur en Musicologie, Jean-Jacques Velly est maître de conférences HDR à l’Université de Paris-Sorbonne, spécialisé sur la période 1850-1950. Il y dirige notamment un séminaire consacré à Wagner et à l’étude d’Opéra et Drame. Il est l’auteur d’une thèse sur Richard Strauss, d’une cinquantaine d’articles scientifiques sur ses domaines de spécialisation et de deux ouvrages consacrés aux idées esthétiques et ésotériques de Manfred Kelkel (Le dessous des notes, 2001) et à Janáček (Janáček – création et culture européenne, 2011).