Quarante ans du Cercle

Publié le Hôtel de Béhague

Au cours de la cérémonie du 40e anniversaire du CNRW, le 5 novembre 2005, en l’Hôtel de Béhague (Paris VII), le président du Cercle international, Josef Lienhardt, a prononcé les mots suivants :

Chers amis, sous le signe du cygne, Mesdames, Messieurs,

Voilà l’histoire d’un succès : le 40e anniversaire du Cercle National Richard Wagner de Paris ce qui veut dire en France. Car, dans les décennies Richard Wagner, Paris était, non seulement « le cœur et le cerveau de la France », mais aussi la capitale culturelle de l’Europe. Et, si Richard Wagner a été, si souvent, à l’opéra pendant son séjour à Paris (Meyerbeer, Auber, Halévy – nous le savons grâce au volume Richard Wagner au théâtre de Oswald Georg Bauer), il reprit la prévention orgueilleuse du premier opéra du monde comme sa propre prévention a Bayreuth : un théâtre de nature tout autre, l’idée de ressusciter le théâtre grec d’Epidaure, mais avec la prétention de la perfection qu’aucun opéra, à son époque, ne pouvait offrir, hormis Paris. C’était quasiment une obligation pour un Cercle National Richard Wagner dans cette ville. Et, ici aussi, la chance que le président du conseil municipal ait prise lui-même l’initiative, lorsque le Dr Pierre Devraigne a créé ce Cercle. La chance que la direction du Cercle ait pu être confiée à sa fille, Catherine, qui l’a passée, à son tour, entre les mains amies de longue date et expérimentées de Pierre-Louis Cordier, que j’ai pu citer, un an avant sa présidence, dans ma lettre de remerciement, après l’inoubliable Congrès International Richard Wagner à Paris, en 1985, « l’admirable Pierre-Louis Cordier ».

Un homme, une femme ; un homme, une femme. La présidente actuelle, Annie Benoit, sans oublier Michelle Bessout, dite Micaela, secrétaire de longue date, et, comme présidente d’honneur, une arrière-petite-fille de Richard Wagner, qui forge actuellement un « Anneau » à Aix-en-Provence. Et notre ami Maurice Delacourcelle, membre du comité international de l’AICRW.

Daland disait, dans le Vaisseau fantôme, « Mir ist nicht bang ! (Je n’ai plus peur !) ». Je n’ai plus peur pour l’avenir du célèbre Cercle National Richard Wagner de Paris. Ad multos annos !

Jean-François Pioud