Franz Liszt, prince par le cœur comme par le talent, par Pierre-Louis Cordier et Michèle Bessout

Publié le - 15h15

Qui était vraiment Franz Liszt, dont nous célébrons le bicentenaire de la naissance à Doborjàn, située à l’époque en Hongrie ? Sans doute le plus illustre virtuose du piano de son temps, qui transporta d’enthousiasme toute l’Europe, et laissa une œuvre pianistique considérable, renouvelant complètement le genre. Mais il fut bien plus que ne laisse supposer sa réputation de virtuose.

Il fut le promoteur et le protecteur des musiciens de son époque, faisant représenter au Théâtre grand-ducal de Weimar des œuvres inédites, partout ailleurs refusées. Il fut l’un des apôtres de la nouvelle musique de son temps – la musique de l’avenir.

Outre son œuvre pour piano, il nous laissa une oeuvre symphonique, avec notamment ses douze poèmes symphoniques, genre inédit pour l’époque, puis plus tard tout un répertoire de musique religieuse.

Nous suivrons Franz Liszt dans la première partie de sa vie, nous connaîtrons quelques-unes de ses aventures amoureuses, et s’il fut un père sans doute affectueux, bien que toujours absent, sa fille Cosima fera plus tard cette déclaration terrible : « Je me rends compte que je n’ai eu ni père ni mère ».

Nous terminerons ce récit d’une partie de la vie de Franz Liszt par l’un des événements les plus mémorables qui emplirent sa riche carrière : la création sur la scène du Théâtre grand-ducal de Weimar du nouvel opéra de Richard Wagner : Lohengrin. C’était le 28 août 1850.