Le Vaisseau Fantôme

Publié le Caen

Le Cercle vous propose de nous retrouver, le mardi 28 avril, à Caen, à 14h30 précises, devant l’office de Tourisme, place St Pierre, pour visiter, à pied, la vieille ville : circuit Guillaume le Conquérant – durée : environ 2h30 – gratuit. À 20h00 débutera, au Théâtre de Caen, la représentation du Vaisseau Fantôme (voir la présentation ci-dessous).

Ceux qui le souhaitent pourront rester à Caen le lendemain, mercredi 29 avril, pour, dans la matinée, se rendre au Château ducal et visiter le Musée des Beaux-Arts ou le Musée de Normandie. Puis, nous nous retrouverons, à 12h15, pour un déjeuner convivial au restaurant Café Mancel, dans l’enceinte du Château ducal.

Ingela Brimberg (Senta)
Alfred Walker (le Hollandais)
Mise en scène d’Alexander Schulin

>> Souvenirs de l’événement par Chantal et Alain Barove

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La version du Vaisseau Fantôme est celle dite de « Paris été 1841 »

En l’espace de quelques semaines, Richard Wagner, influencé par l’opéra romantique, compose Der fliegende Holländer, qu’il considérera comme le premier opéra parfaitement digne de sa plume, l’acte fondateur des idées de réforme qu’il entrevoit pour l’art lyrique. La version qui a été posée sur le papier dans la capitale française – la première de Wagner – a été commandée au compositeur par l’Opéra de Paris, et finalement refusée par le directeur d’alors. Elle n’a été jouée que très rarement depuis.

C’est cette version quasi inédite du chef-d’œuvre de Wagner que défendra l’orchestre Les Siècles et son directeur musical François-Xavier Roth. On retrouve, dans Le Vaisseau fantôme, les thèmes chers au compositeur : l’errance, l’arrivée d’un personnage inconnu, le sacrifice, la rédemption par l’amour.

Unité de décors, projections de vidéos : la mise en scène sobre et efficace de l’Allemand Alexander Schulin (ancien assistant de Patrice Chéreau), créée, l’an dernier, au Festival Wagner de Genève, et considérée comme l’un des grands temps forts de l’année Wagner par la critique internationale, ne fait que souligner la force dramatique de l’intrigue. Et l’interprétation émouvante et puissante, toute de grâce et de force à la fois, de la Suédoise Ingela Brimberg, dans le rôle de Senta, fait définitivement de cet opéra un joyau.