La rupture entre le musicien et le philosophe est un des lieux communs de la critique wagnérienne et surtout antiwagnérienne. Si le jeune Nietzsche s’était enthousiasmé pour la musique du compositeur, le Nietzsche de la maturité en aurait, semble-t-il, perçu les défauts, faisant de Wagner le parangon d’une germanité pesante. L’étude attentive des publications, de la correspondance et
Archives des conférences
Wagner et la montagne, par Mathieu Schneider
Wagner a attrapé le virus de la montagne en s’exilant en Suisse. Il a traversé les Alpes pour se rendre en Italie, mais il a aussi gravi quelques sommets aux sentiers escarpés. La montagne n’était pas seulement un passe-temps ou une manière de voyager. Elle a aussi largement influencé ses livrets, qui puisent abondamment dans l’esthétique et la métaphysique romantique de la
Le IIIe acte de Parsifal : une synthèse du christianisme, par Eric Eugène
Le IIIe acte de Parsifal, sans doute l’un des plus beaux de Wagner, pose un problème d’interprétation, puisque sa dramaturgie est presque inexistante. En réalité, Wagner a voulu y synthétiser le message religieux aboutissement de tout son œuvre. Cet acte est un condensé de la théologie luthérienne, mais aussi des distances qu’il prend avec cette théologie.
Assemblée générale ordinaire, suivie de la « galette des rois »
Anton Bruckner ou l’immensité intime, par Eric Chaillier
Souvent comparées à des messes sans paroles, les symphonies d’Anton Bruckner relèvent plutôt de ce que Gaston Bachelard appelait l’immensité intime qui dépasse, et de loin, une stricte dimension religieuse. C’est dans cette vision que s’inscrit résolument le livre d’Eric Chaillier, première biographie en langue française de celui que Richard Wagner désignait comme le plus grand
Les ténors wagnériens, par Dominique Joucken
La place des femmes dans l’œuvre de Wagner, par Alain Badiou
César Franck et Wagner, par Cécile Leblanc
Wagner politique, par Marc Dumont
Si le jeune Richard prenait fait et cause pour la révolution de 1848, enflammé par les idées de Bakounine, vingt ans après, à l’automne 1870, le Wagner sûr de lui moquait la « République blique blique » instaurée le 4 septembre en France. Glissement progressif vers la réaction chez un compositeur persuadé de son propre génie, assuré du soutien sonnant et trébuchant de Louis II de Bavière ?
La musique de Richard Wagner au cinéma (2e partie), par Jean-François Pioud
Cette deuxième partie continuera d’explorer l’usage « symphoniste » des compositions de Richard Wagner au cinéma, parmi un choix de plus de 40 titres de films, dont quelques raretés. Si l’industrie hollywoodienne sera encore très présente, avec des genres aussi variés que le film noir, l’animation (notamment Tex Avery), voire la comédie musicale, nous nous attacherons aussi à envisager