Wagner et son Moyen Âge, par Marc Dumont

Publié le - 19h00Hôtel Bedford

Le Moyen Âge wagnérien ? Il est partout. Il hante la trame de Rienzi plongée dans le XIVe siècle, comme celle d’un Tannhäuser faisant revivre une légende du XIIIe siècle. Quant à Lohengrin et son père Parsifal, tous deux convoquent la légende arthurienne encore plus ancienne. Que cherche donc Richard Wagner dans ces temps anciens qui fascinent tant de créateurs en ce XIXe siècle de la

La percée du wagnérisme en Italie et son influence sur les opéras de Giacomo Puccini, par Norberto Cordisco Respighi

Publié le - 19h00Hôtel Bedford

Pendant tout le XIXe siècle, la critique musicale et le public italiens pensaient, à tort, que la musique instrumentale allemande était trop cérébrale et nuisait à l’expressivité lyrique. Le rapport entre l’opéra italien et le drame wagnérien fut ainsi longtemps un rapport de méfiance. La première représentation d’un opéra de Wagner en Italie n’eut lieu qu’en 1871, avec la mise en scène du Lohengrin au

Wagner, Tannhäuser et la Wartburg : entre légende et histoire, par Jean-François Candoni

Publié le - 19h00Hôtel Bedford

En situant son Tannhäuser à la Wartbourg, Wagner ne cherchait pas uniquement un décor médiéval pittoresque : il mettait en scène un véritable lieu de mémoire du monde germanique. Autrefois résidence de sainte Élisabeth de Hongrie, cadre d’une légendaire « guerre de chanteurs », puis refuge où Martin Luther traduisit en allemand le Nouveau Testament, la forteresse n’a cessé de nourrir

Les relations entre Wagner et le sultan Abdülaziz, par Nicolas Dufetel

Publié le - 15h15Hôtel Bedford

Wagner ne s’est jamais rendu à Constantinople, mais il a rêvé de ce voyage, une nuit de 1870, comme cela est relaté dans le journal de Cosima. Wagner était surtout intéressé par Constantinople du fait de la tradition gréco-romaine de la ville et pour les croisades. Il avait maintes fois professé le souhait de reprendre la ville et l’Anatolie des mains des Ottomans. Il était aussi en lien avec les

Les paradoxes de Gabriel Fauré, par Jacques Bonnaure

Publié le - 15h15Hôtel Bedford

L’histoire a considéré Fauré, aux côtés de Debussy et Ravel, comme l’aîné d’une « Sainte Trinité » de la musique française. Mais il est pourtant méconnu. Populaire et élitiste, officiel et secret, original mais classique, influencé par la musique germanique, de Schumann à Wagner, et cependant tellement « français », musicien du clair-obscur pour les uns, artiste de feu et de sang pour

Wilhelm Furtwängler et l’héritage wagnérien, par Chris Walton

Publié le - 15h15Hôtel Bedford

Wilhelm Furtwängler a entretenu une relation compliquée avec l’héritage de Richard Wagner. Il a commencé sa carrière musicale avec un sentiment d’antipathie envers Wagner, et, en tant que compositeur, il a toujours préféré les genres et les formes de la musique absolue à la manière de Brahms et de Bruckner. Mais le principal modèle de Furtwängler en tant que chef d’orchestre –

Liszt, les femmes et le point d’honneur, par Françoise Quédeville Marmey

Publié le - 15h00Schola Cantorum de Paris

269 rue Saint-Jacques, 75005 Paris

Dans le cadre de la journée-rencontre avec l’association Sur les pas de Liszt.

Le beau et charismatique Franz Liszt, fait abbé dans sa maturité, fut-il un Don Juan invétéré, un lovelace impénitent ou plutôt un éternel séduisant plus qu’ un séducteur qui fut harcelé toute sa vie et dont tant de femmes célèbres furent très