"Au seuil de la Nouvelle Année", WWV 36

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Ce sujet a 0 réponse, 1 participant et a été mis à jour par  Von Tronje, il y a 3 ans et 1 mois.

  • #2740

    Von Tronje
    Participant

    Suite à la publication dans Facebook du Musée Virtuel Richard Wagner
    de : « Au seuil de la Nouvelle Année », WWV 36
    Musik zum Allegorischen Festspiel in einem Akt Beim Antritt des Neuen Jahres von Wilhelm Schmale),
    für gemischten Chor und Orchester WWV 36).

    Pour cette oeuvre de même que pour celles peu documentées
    Le Musée Virtuel Richard Wagner est une des rares riche source crédible accessible.

    Il est vrai que l’index de Ma Vie qui répertorie toutes les œuvres citées omet ce WWV 36, ce qui permet de noter :
    « d’ailleurs Wagner ne fait même pas allusion à cet épisode dans son autobiographie, Ma Vie ».
    Mais… cependant…
    Dans le tome I Plon 11ème édition page 157 Wagner y consacre 10 lignes et semble assez satisfait.
    « Le régisseur Schmale, qui, dans la suite, me resta fidèlement attaché, composa, à l’occasion du jour de l’an, un festival qu’il me chargea de mettre en musique. Il prévoyait un succès tout particulier de cette collaboration. Je me mis à l’ouvre avec une grande rapidité : une ouverture frémissante, plusieurs mélodrames et des chœurs réussirent à souhait, malgré la hâte de la composition, et obtinrent tant de bravos que ce salut à la nouvelle année dut être répété, ce qui arrive rarement à ces pièces de circonstance ».

    Ce ne sont que 10 lignes non référencées sur 1190 pages et pas des plus importantes auprès de toutes les analyses du Musée Virtuel.
    Analyses qui précisent que Wagner se cite en reprenant un thème de l’andante de sa symphonie Ut majeur.
    Ce qui me fait penser qu’il n’en était vraiment pas mécontent puisqu’en 1882 il reprendra et dirigera cette symphonie à la Fenice les 22 et 24 décembre.

    De même de cette période Magdebourg/Riga date le WWV 45 un air de basse pour la Schweizerfamilie réputé perdu.
    Wagner en reparle le 17/12/1882 « R. veut montrer une forme de cadence dans la Schweizerfamilie…que mon père (Liszt) compare avec le début avec La Marseillaise = rires qui provoquent la colère ».
    En faisant des recherches sur cette « Famille suisse » de Joseph Weigl, j’ai déniché une conférence du musicologue de Turin Paolo Bovino, il propose un enregistrement de cet air : Ach wir treiben mit der Armen / ein gewagtes, kühnes Spiel (vers la 56ième minute).
    Pour le premier point, je suis certain : j’ai l’édition.
    Pour le second la conférence étant en italien il serait bien que cette information puisse être corroborée.
    (pour une fois je me plains du manque de surtitre !).

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