Pendant tout le XIXe siècle, la critique musicale et le public italiens pensaient, à tort, que la musique instrumentale allemande était trop cérébrale et nuisait à l’expressivité lyrique. Le rapport entre l’opéra italien et le drame wagnérien fut ainsi longtemps un rapport de méfiance. La première représentation d’un opéra de Wagner en Italie n’eut lieu qu’en 1871, avec la mise en scène du Lohengrin au
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Wagner, Tannhäuser et la Wartburg : entre légende et histoire, par Jean-François Candoni
En situant son Tannhäuser à la Wartbourg, Wagner ne cherchait pas uniquement un décor médiéval pittoresque : il mettait en scène un véritable lieu de mémoire du monde germanique. Autrefois résidence de sainte Élisabeth de Hongrie, cadre d’une légendaire « guerre de chanteurs », puis refuge où Martin Luther traduisit en allemand le Nouveau Testament, la forteresse n’a cessé de nourrir
Les relations entre Wagner et le sultan Abdülaziz, par Nicolas Dufetel
Wagner ne s’est jamais rendu à Constantinople, mais il a rêvé de ce voyage, une nuit de 1870, comme cela est relaté dans le journal de Cosima. Wagner était surtout intéressé par Constantinople du fait de la tradition gréco-romaine de la ville et pour les croisades. Il avait maintes fois professé le souhait de reprendre la ville et l’Anatolie des mains des Ottomans. Il était aussi en lien avec les
Les paradoxes de Gabriel Fauré, par Jacques Bonnaure
L’histoire a considéré Fauré, aux côtés de Debussy et Ravel, comme l’aîné d’une « Sainte Trinité » de la musique française. Mais il est pourtant méconnu. Populaire et élitiste, officiel et secret, original mais classique, influencé par la musique germanique, de Schumann à Wagner, et cependant tellement « français », musicien du clair-obscur pour les uns, artiste de feu et de sang pour
L’Or du Rhin : différentes lectures de l’opéra, par Cyril Plante
Assemblée générale ordinaire, suivie de la « galette des rois »
Wilhelm Furtwängler et l’héritage wagnérien, par Chris Walton
Wilhelm Furtwängler a entretenu une relation compliquée avec l’héritage de Richard Wagner. Il a commencé sa carrière musicale avec un sentiment d’antipathie envers Wagner, et, en tant que compositeur, il a toujours préféré les genres et les formes de la musique absolue à la manière de Brahms et de Bruckner. Mais le principal modèle de Furtwängler en tant que chef d’orchestre –
Liszt, les femmes et le point d’honneur, par Françoise Quédeville Marmey
269 rue Saint-Jacques, 75005 Paris
Dans le cadre de la journée-rencontre avec l’association Sur les pas de Liszt.
Le beau et charismatique Franz Liszt, fait abbé dans sa maturité, fut-il un Don Juan invétéré, un lovelace impénitent ou plutôt un éternel séduisant plus qu’ un séducteur qui fut harcelé toute sa vie et dont tant de femmes célèbres furent très
Sur les pas de Liszt
269 rue Saint-Jacques, 75005 Paris
- 15h00 – Liszt, les femmes et le point d’honneur, par Françoise Quédeville Marmey
- 16h45 – concert de cymbalum, par Erzsébet Gódor (Hongrie) : Jean-Sébastien Bach, Franz Liszt, Béla Bartók
- 17h30 – L’esprit tzigane de Liszt à Cziffra, table ronde-concert animée par Christian Lorandin (piano), avec Camille Belin (piano) et Michaël Seigle (violon), et Erzsébet Gódor (cymbalum)
- 19h15 – verre de l’amitié
Dans le cadre du partenariat avec l’association Sur les pas de Liszt, cette rencontre entre mélomanes propose une conférence sur les relations de Franz
Harmonie et collaboration : L’Amitié intime entre Richard Wagner et Gottfried Semper, par Adam Brahimi-Semper
Afin d’explorer la relation d’amitié entre ces deux grandes figures artistiques du XIXe siècle, on débute par leurs premières rencontres et leurs collaborations créatrices, mettant en lumière les similitudes dans leurs visions artistiques et idéologiques. Ensuite, sont examinés les aspects personnels et professionnels de leur relation, ainsi que leur influence mutuelle dans la musique et l’architecture.