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« Je ne veux plus qu’une chose : la fin », confesse Wotan dans La Walkyrie. On ne saurait com­pren­dre ni le désir qu’a le dieu de sa propre fin, ni l’aspiration d’Isolde à l’anéantissement, ni même l’étrange savoir que la compassion confère à Parsifal, sans l’influence décisive de la philosophie

Nous revivrons les déboires et les bénéfices du premier séjour de Richard Wagner, suivis de quelques mots sur le deuxième séjour, avec les représentations de Tannhäuser et ses retombées.

Il s’agit du film muet de 1926, créé, à l’époque, avec accompagnement musical en direct dirigé par le compositeur lui-même. Un enregistrement musical plus récent, dirigé par Franck Ströbel en 2006, a été depuis accolé aux images d’origine. C’est cette version qui sera projetée, après une présentation

Dans ce road-movie biographique et musical réalisé par Andy Sommer, Antoine Wagner, un jeune (30 ans) photographe vivant à New York, part en Suisse sur les traces de son arrière-arrière-grand-père, Richard Wagner.

On sait que Wagner a passé plusieurs années en Suisse, d’abord comme un exilé

À l’orée de l’année 1914, la presse musicale ne manqua pas d’évoquer la création fran­çai­se, à l’opé­ra de Paris, de Parsifal, chef d’œuvre ultime du génie de Bayreuth, après que l’entre­pri­se avor­tée de M. Gunsbourg à Monte Carlo fut longuement relatée, l’année précédente. La créa­tion pari­sien­ne vit

Le concours de chant des Maîtres chanteurs est l’occasion d’un affron­te­ment entre deux con­cep­tions de l’art. Walther von Stolzing et Hans Sachs défendent la vision d’un art tel que Wagner l’a tou­jours voulu, comme expression de l’émotion authentique. Sixtus Beckmesser, à l’opposé, incarne une

Le sérieux de l’œuvre de Wagner et la place qu’elle occupe dans la culture occidentale ont fait d’elle une cible privilégiée des parodistes de tous poils. Qu’elles portent sur la musique ou sur l’élé­ment dramatique, qu’elles provoquent un rire franc ou demeurent cryptées, les parodies wagnérien­nes

Richard Strauss est vraisemblablement le compositeur qui a su le mieux gérer l’héritage wagnérien tout en s’en dégageant pour assumer sa propre esthétique musicale. Ayant conscience de sa responsabilité dans l’évolution de la tradition wagnérienne, Richard Strauss n’a cessé de rendre